Contributions page 17


Romilly-sur-Seine - José Fournier (27/11/2010)

Il n'y a pas que les GB I/15 et II/15 ainsi que le GAO 1/508 à avoir stationné en 39/40 sur la base de Romilly-sur-Seine. Voici la liste des unités volantes ayant séjourné à Romilly durant cette période classées par ordre chronologique d'arrivée :
- GAO 544 08.9.1939 - 15.11.1939 (pris en compte )
- GAO 546 08.9.1939 - 31.10.1939 (pris en compte )
- GB II/15 02.11.39 - 20.12.1939 (départ d'un avion précurseur pour Reims le 17.12.1939) (pris en compte )
- GAO 1/508 14.11.1939 - 13.6.1939 (pris en compte )
- GB I /15 23.11.1939 - 20.12.1939 (Arrivée à Romilly de l'échelon roulant dès le 18.11.1939. Départ d'un avion précurseur pour Reims le 17.12.1939) (pris en compte )
- SAT 1/110 de novembre 1939 à la mi-février 1940 (pas de dates précises)
- SAS 9/110 01.12.1939 - 13.6.1940 Nota : Il semblerait que cette unité fut rebaptisée "SAS n°9" au cours du 1er TR. 1940
- GAO 522 01.5.1940 - 14.5.1940 (départ de l'échelon roulant le 18.5.1940) (pris en compte )
- GAO 1/589 18.5.1940 - 13.6.1940 (à traiter )
- GAO 3/551 19.5.1940 - 23.5.1940 (pris en compte )
- SAS 3/110 27.5.1940 - 13.6.1940
- GAO 543 10.6.1940 - 13.6.1940 (pris en compte )
- GAO 581 11.6.1940 - 13.6.1940 (pris en compte )
Vous pouvez constater que cette liste comporte treize unités et non trois. Il faut que je vérifie pour une quatorzième unité. Les dates des GB I et II/15 sont légèrement différentes des vôtres. Elles ont été vérifiées d'après les JMO et les RJSA (quand ces derniers existent encore !). Pour toutes les unités, j'ai pris, comme dates, l'arrivée ou le départ des échelons volants qui parfois diffèrent légèrement de celles des échelons roulants (mises entre parenthèses). Vous pouvez aussi constater que le GAO 1/508 ne fut pas "de passage le 10/05/40" à Romilly puisqu'il y resta sept mois du 14 novembre 1939 au 13 juin 1940, date d'évacuation de la base devant l'avancée allemande ! C'est l'unité qui y resta le plus longtemps.
Nota au sujet du GAO 522 : Il fut créé à Romilly le 1er mai 1940 suite à la décision de donner une structure de GAO au "centre de transformation sur Potez 63-11" créé en novembre 1939 (à Romilly) et pris en subsistance par le GAO 1/508. Rebaptisé "centre d'instruction sur avions nouveaux" en février 40, il devint une unité autonome le 1er mai suivant en devenant GAO 522. Il y a parfois confusion et inversion de stationnement avec le GAO 521 stationné à La Perthe (même dans des documents provenant du SHD-Air !!). Le GAO 522/ Centre de transformation sur Potez 63-11 était bien à Romilly, et représenta peut-être la plus grosses activité de la base durant cette période. Ce GAO fut replié sur la base de Pau à la mi-mai 1940. (pris en compte )
A propos des différents noms et numéros de la base de Romilly, il n'y a pas eu que la "105" et la "914". Il faut aussi ajouter la "133" (avant-guerre) et la "781" (après guerre). Je vous donnerai plus de détails dans un autre mail un peu plus tard [...]. Cela fait maintenant douze ans que je travaille sur l'histoire de la base aérienne de Romilly et de la vingtaine de terrains qui se trouvaient dans un rayon d'une trentaine de kilomètres et je suis loin d'avoir terminé. Je peux vous donner des renseignements sur les unités stionnées sur les terrain d'Anglure/Vouarces, Marigny, Troyes/Barberey, Connantre, Sézanne, Les Grandes Chapelles, Pouan-les-Vallées, Plancy-la-Caroline, et bien sûr La Perthe où un nombre très importants d'unités sont passées en 39/40. (pris en compte )

PS. Une erreur trouvée au hasard : le GAO 546 n'était pas stationné à Mont-de-Marsan avant-guerre mais à PAU. Outre son stationnement à Romilly, je peux vous donner ses autres stationnements durant la guerre. C'est à Sézanne/Saint-Rémy qu'il est resté le plus longtemps (du 31.10.1939 au 14.5.1940 puis de nouveau du 24.5.1940 au 07.6.1940). Equipé à la déclaration de guerre de Breguet 27, il fut rééquipé avec des Potez 63-11 à partir de la fin décembre 1939. (pris en compte )













GLA 45 - Guy Eveillard (03/12/2010)

Etant présent sur la base de Boufarik en septembre-octobre 1963, je puis vous dire que la dissolution du groupe s'est produite à cette époque.
Le groupe était alors équipé de C 47 "Dakota", n'étant utilisés, sur le fin, qu'au largage des parachutistes stationnés à Blida et au retour vers métropole des matériels "télec" récupérables. (pris en compte )
Je ne sais plus quelle était réellement la devise du groupe, mais nous avions l'habitude de les "mettre en boite" en disant : "rapide comme la gazelle, c.. comme la lune !"................
Lcl (H) Guy Eveillard (à l'époque, modeste sergent à la station hertzienne de Blida - Joinville).










































Insignes à identifier - Guy Rufray (18/12/2010)

(contributions précédentes du même auteur)

A propos des derniers insignes à identifier :

Sur Nieuport 29.
Il s'agit de l'insigne de la 6e escadrille du 35e RA de Lyon. C'est le même insigne que celui qui se trouve sur le LGL 32 en page "contribution 16" et que tu confonds avec l'insigne (très proche) du GAO 548 (mais l'oiseau du GAO 548 à l'aile parfaitement verticale et non pas en avant). Malheureusement je n'arrive pas à remettre la main sur un petit document de la SLADA qui faisait le bilan des insignes utilisés au 35e RA.

Sur le Breguet 14.
Insigne de la 2e escadrille du 11e RAB (BR 44) voir Moreau-Bérillon planche 24

Sur Potez 25.
Insigne de la 4e escadrille de la 101e Escadre de Bombardement (BR 129) voir Moreau-Bérillon planche Cre 3 et le livre de Lela Presse sur le Potez 25 page 44.


(Rdlr)[...] Bravo et Merci Guy.
Concernant le Nieuport 29, on peut afficher "Identifié : 6ème escadrille du 35e RA mais sans nom de traditions.
Si l'on reprend le nota du Commandant Moreau-Bérillon concernant la SPA 75 ( - Insigne repris par la 3ème escadrille du 3ème RAC ex SPA 102 en 1922
- Dissoute - Traditions affectées à la 6ème escadrille du 35e RAO - Créée, puis devenue 2ème escadrille du GC I/5. L'insigne de la 75 a donc été porté simultanément par deux escadrilles : la 2 du GC I/5 et le GAO 545) ou le contenu de "La petite histoire d'un insigne" du site http://www.spa75.com/ à lire dans la rubrique "Insignes", la complexité du thème abordé est mise en évidence. [24/04/2013 : ce site n'existe plus]
Sur le site, j'en reste au même schéma concernant le déroulé (simplifié) de la SPA 75. J'ai juste à gommer ce que je présente dans la rubrique GAO 548

Autre texte pour confirmer ce point relatif à la 6ème escadrille du 35e RAM
(ajouté le 24/04/2013) :
[source livre "l'aviation militaire à LYON BRON de 1912 à 1972" écrit par la SLHADA (Société Lyonnaise d'Histoire de l'Aviation et de Documentation Aéronautique) page 36 et 37]

[...] L'instruction du 9 octobre 1923, prenant effet le 1er janvier 1924, remanie une nouvelle fois les formations d'aviation d'observation, en transformant les 32e, 33e et 34e Régiments d'aviation d'observation en régiments mixtes, à l'instar du 35e, qui lui conserve donc son articulation en quatre escadrilles, une de chasse, deux de reconnaissance et quatre d'observation.

Ceux-ci sont mis à disposition d'un Etat-major d'Armées qui dispose de tous les éléments nécessaires à l'action tactique ou stratégique. Cette instruction précise "qu'aucune spécialisation n'est à prévoir à l'intérieur de l'aviation... Chaque appareil correspondant à la distance des objectifs les plus éloignés de façon à donner au commandement les plus grandes possibilités de manoeuvre. Une aviation capable d'attaquer à grande distance à l'intérieur du territoire ennemi est, a fortiori, apte à s'engager près des lignes terrestres amies". Cette théorie de la non spécialisation ne devait pas durer et l'Etat-major reviendra à des régiments d'aviation de chasse, de bombardement de jour ou de nuit, et d'observation.

Par ailleurs, les Brigades de Dijon et de Lyon sont re-numérotées respectivement en 3e Brigade à Dijon et 4e à Lyon, et transformées en brigades mixtes. La 4e Brigade, celle de Lyon, comprend donc, le 35e régiment d'Aviation mixte, le 405e régiment de D.C.A. de Sathonay, et les 4e, 5e et 6e Compagnies du 2e Bataillon du 2e régiment d'Aérostation d'Observation de Toulouse.

Une période de stabilité de cinq ans suivit la mise en place de cette nouvelle organisation de 1924. Seule modification notable, les 8e et 12e escadrilles du 12e régiment d'Aviation de Bombardement de Neustadt (zone d'occupation française en Allemagne) devinrent les 15e et 16e escadrilles d'observation, formant ainsi le 5e groupe du 35e Régiment d'Aviation Mixte, en novembre 1927.

A cette date, le 35 régiment d'Aviation Mixte est composé de la façon suivante :

N° d'Escadrille__Escadrille de tradition___Type d'avions____Commandement

_______1_________________Br 243______________Bréguet 19_______Cne Ruty
_______2_________________Br 207______________Bréguet 19_______Cne Pelisse
_______5_________________SPA 67______________LGL 32________Cne Puget

_______6_________________Aigle________________LGL 32_________Cne Duret
_______7_________________Tête d'Indien__________LGL 32________Cne Battesti
_______8_________________SPA 167_____________LGL 32________Cne Mattéi
______11_________________SPA-Bi 20___________Bréguet 19_______Lt Villemin
______12_________________Br 218______________Bréguet 19_______Cne Garet
______13_________________SPA 32______________Bréguet 19
______14_________________SPA 52______________Bréguet 19_______Cne Bézu
______15_________________Br 9 (*)______________Bréguet 19_______Cne Girard
______16_________________Br 246_______________Bréguet 19_______Cne Jouhaud

(*) Nous anticipons quelque peu, car la filiation avec cette formation 1914-1918 ne sera reprise qu'en 1933

Le ministère de l'Air voit le jour décembre 1928.
[...]
- les régions aériennes sont créées
- les Régiments d'Aviation se transforment en Escadres
 - le terme de "Base aérienne" apparaît. 

La 4e Région aérienne sera installée à Lyon-Bron en 1934, sous les ordre Général Picard, puis du Général Poli-Marchetti, avant son transfert A Aix en Provence en 1936.

Le 35e Régiment d'Aviation donne naissance à trois Escadres homogènes regroupées au sein de la 5e Brigade aérienne dont l'Etat-major est installé sur la base aérienne 105 de Lyon-Bron :

- la 5e Escadre de Chasse : les quatre escadrilles du Groupe de Chasse de la 35e sont détachées pour former, dans un premier temps, les premiers et deuxième groupes de la 2e Escadre de Chasse. Cette dénomination était proviso peu après cette formation allait devenir la 5e Escadre de Chasse, basée à Bron à cette époque.

- les autres escadrilles (de reconnaissance et d'observation) du 35e restent en l'état jusqu'en septembre 1933, date à laquelle, elles sont réorganisées en 35e Escadre et 55' Escadre, à deux groupes de deux escadrilles chacune.

Toutes les escadrilles conservent leurs insignes et leurs traditions de l'"ex Régiment d'Aviation Mixte, sauf l'escadrille de chasse "Les Aigles" qui reprend officiellement à cette date, les traditions de la SPA 102 "Soleil de Rhodes". A noter par suite d'une erreur, dont nous ignorons la raison, c'est en fait l'insigne de la SPA 75 "le Charognard d'or" qui deviendra l'insigne effectif de cette escadrille. Preuve s'il en fallait, de cette erreur, ce même insigne sera par la suite attribué à une formation, le G.A.R puis G.A.O. 545 basé à Saint-Jean-d'Angély, puis ensuite à Auxerre. Ainsi "le Charognard d'or" sera l'insigne de deux unités différente  de 1934 à 1940, date de la dissolution du G.A.O. 545 ! 

C'est en 1934, que l'Aviation militaire devient l'Armée de l'Air.
La composition des trois escadres présentes à Lyon-Bron en juillet 1935 est la  suivante : 
Général de brigade Benoist, Commandant la 9e Brigade 
5e Escadre de Chasse : Lcl Battle 

Groupe_____Escadrille_______Traditions________ Commandement____Type d'avion

Groupe 1/5____1e___________SPA 67____________Cne Bézu_________NiD 622
_____________2e___________SPA 75____________Cne Le Bideau____NiD 622
Groupe 2/5____3e___________Tête d'Indien________Cne Fine_________NiD 622
_____________4e___________SPA 167___________Cne Soviche______NiD 622 ......[...]

Concernant le Breguet 14 :
Bien vu : l'insigne de l'escadrille n°44 de la planche 24 est ajouté




Concernant le Potez 25.
Bien vu : l'insigne temporaire de la 4e escadrille (BR 129) de la 101e Escadre de Bombardement de la planche Cre3 est ajouté





23e EH - Philippe Borg (29/12/2010)

Borg Philippe, mécanicien de l'EH 23, 22 , DPH 10, EH 1/68, SALS 19 (1961/1968)
Suite à la découverte du site AHA je souhaiterais apporter des précisions sur le retour des H 34 en France. La 23e EH est rentrée en juillet 1962 vers Saint Dizier ; [...] des éléments et volontaires sont partie a la Sénia, pour préparer un détachement de 10 H 34 et revenir sur la Regahia passer l'été 62 (sous le cdt du capitaine Péricard (adepte de Spirou )
En septembre le détachement est revenu sur la Sénia préparer son embarquement avec la 22e EH.
Embarquement à Mers el Kebir sur le Lafayette le 4 octobre1962. 2 jours de mauvaise mer, et décollage en mer devant Toulon.
Là s'effectua la séparation entre Chambéry et Pau. Je faisais partie des 10 H 34 qui ont ravitaillé a Istre et pris la direction de Pau (pilote Adj GUIDICELLI).
A Pau, nous sommes devenu le DPH 10 sous le commandement de Péricard, l'EH 1/68 sous le commandement de La Pierre Janon , SALS 19 etc. [...] (à traiter )

DPH = Détachement permanent Hélicoptères
SALS = Service de l'Aviation Légère et Sportive

Je viens corriger une erreur de ma part, après vérification de mon carnet de vol sur le retour de la 22e EH. - Appontage le 3/11/62 sur le La Fayette, avec l'équipe des mécanos (plieurs de pales) - 2 jours de mer (démontée) - Décollage le 5/11/62 pour Istre et le 6 pour Pau














































SPA 103 et SPA 124 - Jean-Claude Lartigau (03/01/2011)

Claude Tourniaire m'a passé cette photo, j'ai pu compléter quelques noms :
Grimaldi (vieux soldat qui a eu une très belle carrière de pilote), G. Serrat (qui a été pilote civil et un acteur des actions humanitaires) Boule (passé aux écoles.....), M. Lemeunier (second de l'escadron DCD dans un accident de voiture à Toul), J.P. Douin ( futur CEMAA et CEMA ,) Marc Pirou, JCL, Gault ( DCD dans un accident de JAG à St Dizier), Courthieu (futur patron des FAS) J.P. Varizat , X , Lebrun (futur patron de la 5 ) Regnier (futur GMG et IGA...) Moyencourt ( futur responsable régional AGPM ou GMPA) , X, Rouseing ( DCD en SAC en Snake avec moi en GCA face au nord à DIJ). (pris en compte )

Une photo d'un dessin iconoclaste de la Jeanne réalisé par le S/C Cosquer en 1962/63 environ. (pris en compte )




3ème GAA - Olivier Baillon (02/01/2011)

Voici une photo d'un morceau d'hélice en "souvenir du 3ème GAA" (Groupe d'Aviation d'Afrique), 1927, Sétif Algérie. L'insigne sur l'hélice est celui que je t'avais envoyé et identifié sous réserve : "3ème Escadre Sud marocain". Voilà qui date et situe plus sérieusement le dit insigne.... (placé ci-dessous) (pris en compte )




(Ndlr) Merci Olivier. Les inscriptions sur ce morceau d'hélice permettent d'identifier sans ambiguïté l'insigne comme étant celui du 3ème GAA de Sétif (et non celui de la 3ème EA du Sud marocain).


EOM 87 Tanezrouft - Yves Genty (16/01/2011)

[...]Tu places un insigne de la BR 45 ou 543 tout métal et doré pour l’EOM Tanezrouft or Denis Albin met sur son site un insigne de la collection de JP.Mehl tout argent qu’il place comme étant celui de Tanezrouft et dont je te joins l’image. (pris en compte )

(Rdlr) Merci Yves. Pour l'EOM 87 l'insigne de gauche est remplacé par celui à droite :



Tu as surtout sur ton site une photo d’un breguet XIV de la BR 45 datée de 1930.31 1ère escadrille du 2e GAA or le sphinx sur l’avion est exactement le même que celui que tu attribues à Tanezrouft. Aile à 60° et non verticale jusqu’en haut de la tête puis à 45°, poitrine en forme d’obus et non en poire et surtout croissant qui s’arrête derrière la tête et non devant comme sur la plupart des modèles connus avec le n° 1 ou 3 dont je te joins un ex sur fond vert que j’ai légendé 1ère escadrille du 2e GAA mais qui est plus sûrement 1ère escadrille du GAOM 86 de 55 à 63 (la date 63 fait place à un ? dans le recap de la BR45) car c’est l’exacte reproduction de celui du GAOM et les marques au dos des 3 modèles AUGIS que j’ai répertoriés sur bibleair sont des années 50/60 et non des années 30 [...]




GAO 3/551 - Thierry Quittard (20/01/2011)

Que signifie le sigle "BE" pour "BE 120" (Caen-Carpiquet)? Base-école ? Il n'apparait pas dans votre liste sigles. (pris en compte )
Bravo pour votre site [...] Je vous enverrai des photos personnelles des années 80, je suis un ex-spotter. [...]
En attendant les photos promises, de quoi étoffer l'histoire de la BE 120 Caen-Carpiquet (à laquelle je m'intéresse beaucoup) et celle du GAO 3/551.
Mes sources : l'excellent "L'adieu aux ailes" de l'aviateur-écrivain Pierre Mariage (auteur aussi de "La passion des équipages" et "Le destin des équipages" ), éditions France-Empire 1967, chapitre 9. Dans ce livre il évoque entre autres ses deux guerres mondiales dans l'aviation de reconnaissance et d'observation et le GAO 3/551 qu'il commanda en 1940.
Le GAO quitte Romilly le 23 mai pour Etrepagny (20 km ouest de Gisors), puis Bacqueville-en-Caux (20 km sud de Dieppe) le 27. Arrivée à Caen-Carpiquet le 7 juin jusqu'au 13, jour du départ pour "le petit terrain voisin" de Ste. Croix sur Mer. Ensuite Fontenay le Comte le 15, Cazaux le 19, Perpignan et Marignane le 20, enfin Alger Maison-Blanche le 21. Dernière chose : pour lui comme pour l'historien bien connu Patrick Facon, le "A" de GAO et GAR ne signifie pas "autonome" mais "aérien". [...] (pris en compte )




Escadrille n° 558 - Didier Lecoq (20/01/2011)

J'ai récemment mis en ligne un article sur les aviateurs résistants qui y ont laissé leur vie. Parmi eux se trouve Georges Ledot, commandant de la 11e escadrille à Tours en 1928, commandant de la section photo de Touras avant de partir à Reims (dans des conditions très particulières). Commandant en second de l'armée secrète dans la Haute-Vienne puis la Creuse, il est mort en déportation et a été fait colonel a titre posthume. Georges Ledot apparaît sur une photographie de Martine Scherrer-Feaugas Il est au premier rang, assis, le second en partant de la droite.

Division d'Entraînement de Dugny - Didier Lecoq (20/01/2011)

J'ai également, dans les contributions précédentes, lu un passage sur l'escadrille DE du 34e RA de Dugny. J'ai une photo sur laquelle on aperçoit un Potez 25 avec comme insigne, le chat blanc sur fond noir. Je n'ai pas fait de recherches dessus mais il s'agit d'un meeting à Blois, en présence de Camille Chautemps. On y voit le général Joseph Tulasne et - sans doute - le commandant Rossi. Je pense que c'est l'avion personnel de Tulasne. Dans ses mémoires, Rossi parle de ses voyages comme pilote de Joseph Tulasne.










Division d'Instruction et de Transition Réacteur - René Vannier (26/01/2011)

[...]J'utilise très souvent votre excellent site
Il me semble qu'il y a une faute de frappe
Vous dites DITR 07.717 Selon moi il faut dire DITR 07/716
Pouvez vous me dire si je fais une erreur[...] (pris en compte )

(Rdlr)Vous avez raison. Il faut dire DITR 07/716. Merci d'avoir relevé cette faute de frappe.








































GR I/14 - Claude Girod (11/02/2011)

Vue sur le forum ATF 40 et avec l'autorisation d'afficher la photographie : un camion Renault AGK arborant l'insigne du GR I/14. Cet insigne n'est pas répertorié sur le site.



Autre photo de la même source (Potez 63/11 probablement du GR I/14).




GM I/8 – GC I/22 – EC 1/8  « SAINTONGE » EC 1/8 « MAGHREB » - Jean-Eric Zobrist (13/02/2011)

Sources : SHAA « Les insignes des Bases Aériennes », écrits de B. THEVENET et SHAA « Archives côtées sur les Unités et Bases Aériennes en Indochine ». 

GM = Groupe de Marche
GC = Groupe de Chasse
EC = Escadron de Chasse 

Base Aérienne Tactique 190 BACH MAÏ ou HANOÏ La Baume (Indochine)

(Dans les archives côtées du SHAA, on trouve aussi en gros titre : « Base Aérienne Transit 190 ») 

Création : 01-11-1945 et dissolution : 01-09-1954.

« En Septembre 1951 (le 10-09-1951), le GC 1/6 Corse est relevé par le GM 1/8 Saintonge à qui il laisse ses F8F Bearcat.

Le GM 1/8 devient GC 1/22 en Mars 1953 (08-03-1953). Après la perte de Diên Biên Phu qui cause de nombreuses pertes humaines au Saintonge, l'activité des GC est réduite et le 1/22 quitte Bach Maï pour Cat Bi le 01-09-1954. » 

En fait, je pense que le GC 1/22 Saintonge n'a fait qu'un très bref passage à Cat Bi car on ne retrouve pas d'écrits sur ce passage. (Base Aérienne Tactique 195 CAT BI (Haïphong - Cat Bi - An Khé), créée le 01-04-50 et dissoute le 01-02-55)

Nonobstant ce qui précède, on retrouve immédiatement « la trace » du Saintonge sur la BAT de Biên Hoa. 

Base Aérienne Tactique 192 BIÊN HOA (Indochine) 

Réinstallation de l'Armée de l'Air en 1946 et dissolution le 31-05-1956.

« Après l'armistice en été 1954, et le regroupement au Sud, les GC 1/22 Saintonge et 2/21 Artois, sur F8F,  s'installent à Biên Hoa.

Le 01-09-1954, le GC 2/21 Artois réduit est rattaché au 1/22; les 2 GC sont dissous le 31-01-1956 et donnent naissance au Centre de Transformation de la Chasse qui part le 10-02-1956 s'installer à Cap Saint Jacques . » 

En fait, je pense que les 2 GC « Artois et Saintonge » étaient sur les 2 bases de Biên Hoa et Cap-Saint-Jacques car on retrouve les écrits suivants (source SHAA) sur Cap-Saint-Jacques, base nouvellement créée. (Voir après : appellation « Artois ») 

Base Aérienne Tactique 199 CAP-SAINT-JACQUES (Indochine) 

Création le 01-07-1955 et dissolution le 15-10-1956.

« Arrivée du GC 1/22 Saintonge le 15-10-1955 puis arrivée du GC 2/21 Artois.

Le 31-01-1956 : dissolution du Saintonge et de l'Artois. » (On ne parle pas de la création du Centre de Transformation Chasse ?) 

En conclusion et avec certitude : 

 le Groupe de Chasse I/22 « Saintonge » a été dissous sur place en Indochine le 31 janvier 1956.

Il renaîtra Escadron de Chasse 1/8 Saintonge le 09 septembre 1960 (insigne et traditions (fourragère T.O.E en 1953) à Rabat-Salé (Maroc) suite au « transfert » de l'EC 1/8 « Maghreb » à l'EC 1/8 « Saintonge » : indépendance du Maroc en mars 1956 et conflit de la France avec l'Afrique du Nord donc plus d'appellation rappelant ces pays. 

Pour l'Escadron de Chasse 1/8 « Maghreb » issu du CERAA,  la prise d'Armes de création a eu lieu à Rabat-Salé le samedi 20 février 1954 (voir contributions) pour création officielle le 27 juillet 1954.

Le 09 septembre 1960 à Rabat-Salé, l'Escadron de Chasse 1/8 « Maghreb » abandonne son nom, son insigne et ses traditions (ERC 573) pour reprendre sous le nom de « Saintonge » ceux du GC 1/8 de 1939 (escadrilles 3C2 et 4C1).

J'ajouterais que le « nouveau » 1/8 Saintonge reprend aussi les traditions du glorieux Saintonge d'Indochine, son drapeau reçu au Champ d'Honneur en 1952 et sa fourragère T.O.E reçue en 1953. 

Pour information et divers : (Sources diverses) 

L'Armée de l'Air souhaitant récupérer les numéros des 8 ème et 9 ème escadre pour la métropole, elle donna des numérotations différentes aux unités : GC I/22, GC 2/22, GC I/21 … tout en conservant le nom de tradition : Saintonge, Languedoc, Artois, Auvergne … . 

Dissolution du Groupe de Chasse I/22 Saintonge le 31 janvier 1956 en Indochine non « compatible » avec la création de l'Escadron de Chasse 1/8 Maghreb le 27 juillet 1954 au Maroc qui aurait « porté » les traditions du Saintonge ! (insigne et fourragère) 

Le GC I/22 Saintonge portait sur ses F8F Bearcat son insigne formé de la 3C2 et 4C1 et le personnel était fier de porter à l'épaule la fourragère T.O.E depuis novembre 1953, alors que l'EC 1/8 Maghreb portait l'insigne de l'ERC 573 et les Mistral ce même insigne (ERC 573) sur la trappe du train avant. (de nombreuses photos peuvent en témoigner) 

« En utilisant les Bearcat de septembre 51 à février 1956, le GC I/8 puis à partir du 1er octobre 1953 le GC 1/22 Saintonge sera le groupe équipé du chasseur de chez Grumman qui payera le plus lourd tribu durant la campagne d'Indochine. En plus des 20 F8F du Corse, le Saintonge recevra 68 appareils pour remplacer ceux qui furent perdus soit dû aux révisions soit dû aux accidents ou à l'ennemi. Les pertes seront de 38 soit réparables ou envoyés en révision et 32 réformés soit à la suite d'accidents ou de perte au combat. En tout, le GC I/22 aura perdu 14 pilotes. » (sources : avions Grumman) 

« GC I/8 puis I/22 « Saintonge » : l'unité mise sur pied en mars 51 est destinée dès le départ à opérer en Indochine. Arrivé sur place en septembre 1951, il reprend les 20 appareils du GC I/6. Il devient le GC I/22 le 1er octobre 1953, l'armée de l'air souhaitant récupérer les numéros des 8ème et 9ème escadre pour la métropole. L'unité va perdre 27 avions sur les 62 utilisés et n'est dissoute qu'en 1956 au moment de l'évacuation française du Vietnam. » (Sources :  forum marine avion Grumman F8F Bearcat) 

« Participation aux opérations en Indochine, en particulier Opération Castor sur Dien Bien Phu (avril/mai 1954) 15208 heures de vol de guerre n° 2 en 14679 sorties, 19 pilotes perdus, 84 avions touchés par DCA ennemie, 3 fois cités à l'ordre de l'Armée Aérienne (3 palmes de bronze sur sa Croix de Guerre T.O.E) et le 21 novembre 1953 : attribution de la Fourragère aux couleurs de la croix de guerre spéciale, au titre des T.O.E. » (Sources : historique sur blog ETO 1-8 Saintonge de janvier 2010) 

Sur le site « Traditions-Air », 8° EC du 01-08-55 au 17-02-56 = voir photo SE 535 Mistral :

Cette photo montre bien les 2 insignes des escadrons formant la 8ème escadre de chasse.

sur le 8 QA = EC 2/8 Languedoc, l'insigne SPA 38 et 3C1 est sur la trappe train avant. (Mistral n° 52 ou 55 ou 101, sources Delta Reflex)

Sur le 8 PB = EC 1/8 Maghreb, l'insigne ERC 573 (ex CERAA) est aussi sur la trappe de train avant. (Mistral n° 82 ou 89, sources Delta Reflex) 

Concernant l'appellation « Artois » :

« Le GC I/21 Artois relève en juin 1952 le GC I/9 et récupère ses 18 avions (F8F). Créé en janvier 1952 à Oran (Algérie), il gagne l'Indochine en juin, récupérant les avions du Limousin. A la fin de décembre 1953, il installe un détachement à Seno pour appuyer des Bearcat déployés dans la cuvette elle-même. Au début d'avril 1954, il participe également à des opérations au-dessus du Laos. Le GC I/21 est dissous le 1er février 1955 après avoir perdu 16 de ses 40 appareils utilisés. » 

« GC II/9 puis II/21 Auvergne, puis ... II/21 Artois : … il perd également son nom d'Auvergne attribué en France et est rebaptisé Artois. La « nouvelle » unité GC II/21 Artois, est dissoute le 1er février 1956, mais reste pour la mise en place du Centre de Transformation de la Chasse pour former l'aviation sud-vietnamienne à Bien Hoa, centre qui fonctionne jusqu'au 1er juin 1956. L'unité a utilisé 34 avions et en a perdu 7. » (Sources : forum marine avion Grumman F8F Bearcat)

Pour info : BA 196 de Seno au Laos, créée à la mi-août 53. Le Limousin, l'Auvergne et l'Artois ont aussi été décorés de la fourragère T.O.E. 

Ultime et importante information (en date du 08 février 2011) 

Extrait d'un historique du 1/8 Saintonge « trouvé en fouillant Internet » non daté et non signé mais contemporain car il mentionne l'année 1982 et les Alpha Jet. J'en ai respecté les dates, mots, orthographe et ponctuation. Cet extrait s'avère très interessant de par ses dates, ses détails et peut permettre de comprendre, de confirmer et de mettre à jour les historiques de certaines unités. 

« Il fut reformé à la date du 15 mars 1951 en tant que groupe de marche, puis comme groupe de chasse I/8 Saintonge et fut expédié en Indochine, où il arriva en septembre de la même année. Prenant part à toutes les opérations menées au Tonkin, cette unité vola sur Grumman Bearcat et fut rebaptisée groupe de chasse I/22 Saintonge en octobre 1953, pour être en fin de compte dissoute en février 1956.

Dans l'intervalle, un escadron de chasse 1/8 avait été constitué à Rabat-Salé, au Maroc, le1er janvier 1954, en vue d'assurer l'entraînement des pilotes de réserve sur appareil à réaction. Cette formation ne put cependant reprendre ni l'insigne ni les traditions du Saintonge, car le nom revenait encore au I/22, présent en Indochine. Le 1/8 reçu alors l'appellation de Maghreb. Il prit part, avec quelques détachements, aux opérations de maintien de l'ordre en Algérie. Au début de 1961, le Maghreb put recevoir le nom et les traditions du Saintonge, mais lorsque la 8e escadre fut dissoute, en septembre de la même année, cet escadron donna naissance au 1/7 Saintonge et reprit les traditions du Provence (SPA-15 et SPA-77 de la Grande Guerre). Cette situation fut de courte durée : le 1/7 Saintonge disparut en mars 1962. » (à traiter )

Rédigé le 11 février 2011 par Jean-Eric Zobrist