Contributions page 26



SPA 62 (EC 2/1 Morvan) - Guy Rufray (07/02/2016)

[...] Voici une photo du côté gauche (Spa 62) de ce F-84F bizarre du 2/1 Morvan, et une autre plus "normale" de la Spa 94. [...] (pris en compte )
Voir contribution






Rubrique "Sections" - Pierre-François Mary (15/02/2016)

[...] Pour les "sections", [...] il faudrait davantage insister sur le fait qu'elles peuvent avoir des origines ou formes très diverses. Par exemple avant 1914, une "section" se rapporte à l'ensemble des troupes de l'aéronautique: elle regroupe les troupes affectées à un "centre d'aéronautique" (lequel n'est pas un lieu mais le regroupement de toutes les unités stationnées à un même endroit - ou autour d'un même lieu: le centre de Versailles regroupe les unités de Versailles (divers sites) et Saint Cyr). Cette section est chargée de fournir les troupes (sol/nav) qui "arme" une escadrille, laquelle est une unité de manœuvre. Ceci dit, cette distinction doit rapidement disparaître une fois la guerre déclarée, puisque les escadrilles ont alors une existence permanente. (pris en compte )
Pour les Sections d'Aviation Populaire, elles ne sont militaires qu'au printemps 1939 ; si leur but en 1937 est de trouver des jeunes susceptibles de devenir pilotes militaires, l'autorité militaire voit l'expérience d'un mauvais oeil et traîne des pieds pour recruter les brevetés par cette voie. [...] (à prendre en compte )



EPS 1/85 "Flandre" - Jean-Eric Zobrist (20/02/2016)

[...]Concernant l'EPS 1/85, voilà ce que l'on peut écrire :
Escadrille de Police et de Sécurité 1/85
Source : SHAA/Les insignes des Bases Aériennes/Bernard Thévenet
"La création d'une base aérienne à Djibouti, au Nord des Salines remonte à 1932. Le 01/04/1933, une escadrille de 3 Potez 25 détachés de la 39° Escadre du Levant y est formée. En 1934, l'Aéronautique en Côte Française des Somalis prend le nom d'Air Somalis, supporté par le Bataillon de l'air 216.
En 1937, le terrain des Salines est abandonné pour le terrain actuel à 6 km au Sud de Djibouti. En 1940, des Potez 631 y sont montés. Le territoire se rallie à la France Libre en 1942, l'escadrille assure des missions de surveillance des côtes avec ses Potez 25 et 29 ;
Une escadrille est créée au cours de la guerre, elle devient l'EPS 1/85 le 14/04/1945. Dissoute le 01/04/1946, elle donne naissance à l'ELA 51 qui devient à son tour le 01/09/1958 l'Escadrille d'Outre Mer 88 puis en 1970 le GAMOM 88 et enfin l'ETOM 88 le 01/04/1976."


A voir aussi le site de la Défense, 80 ans de présence aérienne à Djibouti qui donne quelques détails complémentaires. Quant à l'appellation "EPS 1/85 Flandre", sauf sur le site de Gaubert 'SLA Flandres Air AEF Djibouti, j'ai beancoup cherché mais peu trouvé ... Je fais confiance à Aéroforum !. [...] (pris en compte )



37ème RAO (10ème escadrille) - Alain Campo (24/02/2016)

[...] Informations :
- ce livret d'instruction d'un élève mitrailleur du 37ème RAO qui montre que sa formation s'effectua sur F 63 . Donc en 28 , la 37ème avait de tels appareils (*).
- Ensuite, une petite information qui nous dit que François d'Astier de la VIGERIE était cdt du 5ème groupe en l'année 1928 [...]

[...] (*) Sur l'année 1928 , je te livre les N° des F 63 sur lesquels l'instruction fut faite. N° 216 / 337 /378 / 385 [...]


(Rdlr)
- prise en compte de la présence de F 63 au 37ème RAO (information nouvelle) (pris en compte )
- on peut lire sur ce carnet, il s'agit de la 10ème escadrille (SAL 105) du 37ème RAO
- sur mon site, à la date du 1er octobre 1928, cette escadrille appartient au 3ème Groupe du 37ème RAO (?) à éclaircir
Pas de biographie du général François d'Astier de la Vigerie : c'est bien dommage (un lien vers celle du site "des compagnons de la Libération" sera bienvenu (pris en compte )

Sur cette bio, il est noté :
"Entre les deux guerres il occupe divers postes administratifs dans l'Armée de l'Air : directeur de la mission aéronautique militaire en Finlande, chef adjoint au cabinet technique, attaché de l'air à Rome. Il prend part à la campagne du Rif au Maroc et assure, de 1926 à 1929, le commandement des centres de Fez et celui du groupement d'aviation du Sud."

Contribution Jean-Paul Bonora :
Voici la réponse page 515 à la question du 5° groupe, voir le tableau et en page 516 le rôle de d'Astier de la Vigerie :
(source : "L'aéronautique militaire française outre-mer" 1911-1939 - page 515 - Jean-Baptiste Manchon - Editions PUPS Presses de l'Université Paris -Sorbonne) (pris en compte )
"La fin de la pacification au Maroc (1927-1934)
Le départ du Maroc du colonel Armengaud ne se traduisit pas par changement dans les méthodes, bien au contraire. En effet, c'est son fidèle second durant la campagne du Rif, le colonel Maginel, qui prit sa succession. le 14 juillet 1927. Or il subsistait encore, au Maroc, un front de dissidence au sud, qui se développait sur plus de 1500 kilomètres, des Confins algéro- marocains à l'Atlantique, au sud deTiznit. C'est pourquoi dans la réorganisation des affectations des escadrilles qui suivit la suppression du front nord, le col Maginel maintint l'agencement de 10 escadrilles du 37e RA en 5 groupes dont les trois premiers restaient à la disposition des régions militaires ou se poursuivaient les opérations de pacification. Les deux demiers groupes basés à Meknès et Fès constituaient une réserve générale.
[...]

37e régiment d'aviation
Rabat
1er juillet 1927
Territoires
de Taza et de
Talda
Confins algéro-marocains
Région de Marrakech
Aviation réservée
1er Groupe
2ème Groupe
3ème Groupe
4ème Groupe
5ème Groupe
2e escadrille
Taza
6e escadrille
Kasba-Tadla
3e escadrille
Bou Denib
9e escadrille
Assaka
Marrakech

4e escadrille
5e escadrille
Meknès

7e escadrille
8e escadrille
Fès

1e escadrille
10e escadrille

page 516 :
[...] Cette période de pacification aux nombreux succès fut marquées grave revers, en mai-juin 1929, dans les hautes vallées de l'Atlas L'aviation dut procéder à une importante concentration de forces pour faire face à la situation. Pas moins de 6 escadrilles participèrent à ces combats. Dans la région, l'aéronautique du Maroc possédait trois terrains qui pouvaient être utilisés comme terrains de travail et deux terrains de base Bou Denib et Assaka où, depuis le début du printemps, étaient stationnées les 2e et 3e escadrilles, d'une part et les 8e et 9eescadrilles, d'autre part. Dès le début mai la situation se dégrada. Le poste d'El Bordj fut attaqué 10 mai et la 3e escadrille, prépositionnée à Rich, dut intervenir par 18 reconnaissances et 27 bombardements dans la journée. Et, entre le 3 et le 25 mai, l'aviation de Rich, Assaka et Bou Denib effectua 127 bombardements.
Mais c'est l'anéantissement du 68e RTM par des insoumis, le 9 juin, qui déclencha dans la région une révolte généralisée et le siège du poste d'Aït Yacoub. Une concentration de 4 escadrilles, aux ordres du commandant d'Astier de la Vigerie, fut rassemblée à Rich dès le 12 juin, à 15 minutes de vol d'Aït Yacoub, pour appuyer le groupement opérationnel du Ziz . Les conditions très sommaires d'aménagement et de ravitaillement contraignirent les aviateurs à travailler à l'ancienne, sans radio et à basse altitude pour soutenir le poste et appuyer la colonne de secours. L'activité aérienne du 15 juin en est représentative. Au petit matin, lors d'une reconnaissance, le second, d'Astier de la Vigerie, le commandant Blaise, remarqua la convergence de plusieurs centaines de dissidents sur le poste d'Aït Yacoub. Rentré immédiaterment, il fit décoller tous les avions disponibles pour bombarder la harka assaillante. Le succès était obtenu avant midi. A elle seule, l'aviation venait de un assaut en règles. En outre, le commandement du 37e RA fit effectuer des rotations à ses unités sur le terrain de Rich. la concentration des forces et la couverture aérienne furent donc assurées en permanence jusqu'au 19 juin : 288 missions de guerre dont 85 ravitaillements furent exécutées et 32 tonnes de projectiles larguées.
[...]
(RTM = Régiment de Tirailleurs Marocains)
(source : "L'aéronautique militaire française outre-mer" 1911-1939 - page 515 - Jean-Baptiste Manchon - Editions PUPS Presses de l'Université Paris -Sorbonne)


37ème RAO (Farman 60) - Jean-Paul Bonora (13/03/2016)

Point sur les Farman 6x au 37e RAO :
(24/02/2016) [...]Je te confirme que le F65 est la version torpilleur du F63. Côté n° de série j'ai bien retrouvé le n°216 mais pour les autres n°337 et 385 ça ne colle pas avec les n° reçus par la Marine (n°212 à 243 et 295 à 322 - source ARDHAN) ?
Il n'est donc pas impossible que sur les 6x F65 livrés par les marins certains aient été remplacés par des F 63 de l'Aéronautique Militaire.
C'est même certain parce que je viens de trouver dans le livre de Jean Liron "Les avions Farman" Docavia n°21 que le n°385 est un F63 , marché de cde n°M165/7 du 11/05/1927. Par contre pas de 337!!! Il y a un gag qq part dans ce livre car il donne les F 63 numérotés 369 à 398, 399 à 423, 439 à 460 et la numérotation des F65 est incomplète / à l'ARDHAN. [...]

(01/03/2016) [...] Je n'ai pas trouvé grand-chose sur les F63, je te fais parvenir le tableau des versions militaires qui figure dans le Docavia n°21 "Les avions Farman" de Jean Liron. Il y a des manques, indubitablement / aux livres de l'ARDHAN notamment.
Je suis du même avis qu'A.Campo.
Quant à leur provenance et leur brève carrière, je te renvoie à la bible de Danel et Cuny, le Docavia n°12 :
- page 57 (les 12 dernières lignes) :
"En mai 1926, le 21e Régiment de bombardement de nuit commença à percevoir des Farman 60 « Goliath » qui, malgré leurs performances médiocres, permirent de prendre la relève des Breguet 16 fatigués. Deux ans plus tard, en mai 1928, le régiment prit livraison de Lioré-et-Olivier 20, bimoteurs Gnôme-Rhône « Jupiter » de 420 CV, dont le prototype était sorti vainqueur en 1926 du concours des avions Bn3. Ce succès avait entraîné, en août 1926, la signature d'un premier marché pour 50 exemplaires de série. Presque simultanément, le 22e Régiment de Chartres fut partiellement rééquipé de Farman 63 Bn4, bimoteurs « Jupiter » dérivés du Farman 60. La fragilité de leur cellule ne permit guère de tirer parti de cet accroissement de puissance car, en conditions turbulentes, il était impératif de réduire les gaz sous peine de voir l'avion se briser en l'air."
- pages 83 (dernière ligne) et 87. C'est maigre! [...] :
"En 1929, les derniers Farman 60 équipant encore l'un des trois groupes du 22e Régiment de bombardement de nuit furent remplacés par des LeO 20. En septembre 1929, un accident mortel entraîna momentanément leur interdiction de vol. Des modifications durent être apportées afin d'améliorer la tenue en fatigue de la voilure. Il fallut également remplacer les hélices d'origine, dont la durée de vie n'excédait pas 20 heures de vol, par des hélices métalliques. Au début de 1930, une section de quadrimoteurs lourds TGP (Très Gros Porteurs) Farman 140 et 141 « Super Goliath » fut mise en expérimentation au sein du 22e Régiment. Celui-ci était alors handicapé par les déficiences de ses Farman 63 dont 3 seulement des 42 existants étaient en état de vol tandis que 28 autres devaient être modifiés ou renforcés. Malgré les modifications multiples qui lui avaient déjà été apportées, le Farman 63 était mal adapté aux missions de bombardement de nuit. D'autre part, le manque de rigidité de sa structure donnait lieu à l'apparition de vibrations dangereuses qui ne permettaient pas d'utiliser les moteurs à leur puissance nominale. Plusieurs accidents graves, notamment la perte d'un Super Goliath en août 1930, nécessitèrent la mise à la réforme de tous les types de biplans de bombardement Farman de l'Aéronautique Militaire : Farman 60, 63, 160 (version Bn4 du F.60 avec moteurs Farman de 500 CV), 140 et 141. Cette mesure ne concerna pas les hydravions Farman 165, 166 et 168 de l'Aéronautique Navale."



Général de corps aérien François d'Astier de la Vigerie - Jean-Baptiste Manchon (21/06/2016)

En parcourant par hasard votre blog en page 26, j'ai remarqué qu'un internaute souhaitait avoir des informations sur le général de corps aérien François d'Astier de la Vigerie.
Dans mes recherches, j'ai eu l'occasion de consulter son dossier administratif au SHD conservé dans le carton 1P 12427-2/2 (SHD/A).
Je peux vous donner les infos suivantes :

Né à Montbéliard le 07/03/1886, décédé à Paris le 09/10/1956
Marié à Mlle Anne-Maris Maurice de Salignac-Fénelon
6 enfants (1 garçon, 5 filles)

10/10/1907 Engagé volontaire
[...]
22/12/1915 passe dans l'aviation
16/04/1916 Breveté pilote
[...]
19/08/1916 Affecté à l'escadrille N 65
[...]
05/03/1919 Chef de la mission aéronautique française en Finlande
06/08/1919 Détaché au Ministère de la Guerre à la 12° Direction (personnel aéronautique) à son retour de Finlande et carrière au Sous-Secrétariat d'Etat de l'Aéronautique
[...]
01/05/1923 Détaché en tant qu'attaché aéronautique pour l'Italie à Rome puis poursuit sa carrière au Sous-Secrétariat Aéro.
[...]
25/09/1925 Promu Commandant
13/08/1927 Affecté au 37° RA (Maroc) comme commandant de groupe
16/08/1927 Débarqué à Casablanca
26/10/1929 Affecté à l'EM du général Inspecteur Général des Forces Aériennes et quitte Casablanca ce jour.
25/12/1929 promu Lieutenant-colonel
[...]
01/09/1933 Commandant de la 3° Brigade Aérienne
25/09/1933 Promu colonel
11/08/1934 Désigné pour suivre les cours des hautes Etudes Militaires
11/12/1934 Désigné comme Adjoint pour l'aviation légère de défense du général Inspecteur de l'Aviation de défense métropolitaine
[...]
25/10/1936 Promu général de Brigade
22/02/1938 Nommé au commandement par intérim de la 4° Région Aérienne
01/05/1939 Promu général de Division Aérienne
13/06/1939 Nommé par intérim Inspecteur général des Ecoles
10/09/1939 Promu général de Corps Aérien
11/09/1939 Commandant de la Zone d'Opérations Aériennes Nord (ZOAN)
29/06/1940 Commandant de la Région Aérienne du Maroc (Rabat)
20/09/1940 Placé en congé du PN
18/11/1942 Rallié aux FAFL à Londres
17/07/1943 Commandant des FAFL
01/06/1944 Muté en AFN et rayé des cadres des FAFL
21/11/1944 Nommé ambassadeur et envoyé extraordinaire à Rio de Janeiro (Brésil)
20/09/1945 cadre de réserve.

J'ai d'autres informations, si besoin, mais moins intéressantes a priori pour celui qui souhaitait avoir quelques informations sur les états de services du général d'Astier de la Vigerie.


3ème RAB - Christophe Leonet (26/02/2016)

[...] Je vous soumets cette carte postale [...] Or je ne trouve pas trace sur votre site de ce fameux 3eme RAB ... [...]



(Rdlr)
Vous trouvez le 3e RAB sur mon site sous son appellation (je crois) la plus exacte : 3e RB : existence entre le 1er janvier et 1er août 1920, stationnement : Neustadt (Allemagne) équipement Breguet 14 B2 (placé à droite sur la carte) et Caudron R XI (placé à gauche)
Avant 1920, c'était l'Escadre de Bombardement 13 Après le 1er août 1920, c'était le 12e RAB toujours à Neustadt (avant qu'il revienne à Reims à une date que j'ignore encore) et devenant en 1932, la 12ème Escadre de Bombardement
L'insigne tel que représenté est pour moi celui de l'insigne de commandement de la 12ème escadre (vu sur mon site, peint sur un Breguet 19 à Reims avec la devise "Unguibus et Rostro") : Il est fort probable que cet insigne ait existé du temps du 3ème R(A)B et même du temps de la l'Escadre de Bombardement 13 avant 1920 mais je n'en ai pas la preuve (*).

Pour retrouver cet insigne depuis la page d'accueil, il suffit d'aller >> rubrique "Insignes" puis >> "Escadres", il est à sa place sur la planche des "insignes escadres" (ou des insignes régiments en minorité).

(*) Pas de preuve, mais forte présomption dans la mesure où concernant par exemple, l'escadre de Bombardement 11, une plaquette du 21e RABN montre que cette dite escadre de bombardement 11 possédait déjà le sien (de la même veine que celui de ce 3ème RAB).


Réponse de Jean-Eric Zobrist (27/02/2016) :
[...] De l'excellent livre de J-P Calka et F. Lafarge "Histoire d'une grande base aérienne BA 112 de Reims :
"Le 01/10/1928, arrivée des premiers avions à Reims-Courcy" et "Le 27/10/1928, présentation officielle du 12° RAB à la ville de Reims", Tout cela est relaté avec force détails et photos sur ces journées d'arrivée !
Du livre de J Pernet et P Potier "Les unités de la BA 112 1928-1998 :
"Au mois de septembre 1928, le 12° RAB fait mouvement sur la base aérienne de Reims". [...] (pris en compte )

Réponse de Jean Pieribattista (27/02/2016) :
[...] Je viens de lire sur "Traditions Air" une question sur le 3e RB. Je vous joins les scans d'une brochure concernant cette période ...
Pour l'arrivée de la "12" à Reims : c'est à partir du 1er octobre 1928 et mon Grand Père faisait parti du voyage ...
Si vous le souhaitez, je vous scannerai la suite de ce fascicule édité pour le cinquantenaire de l'arrivée de la "12" à Reims et qui traite de la vie de cette Escadre [...]




GMTEO - Alain Campo (27/02/2016)

[...] Une très belle pièce matriculée et très rare appartenant au Groupe de Marche de Transport d'Extrème Orient - Fabrication locale ( 1945/46 ) [...] (pris en compte )



GMTEO - Frédéric Robert (16/03/2016)

[...] Mon père, aujourd'hui décédé, fut affecté comme mécanicien puis mécanicien-navigant au GMTEO (puis GT Anjou) dès octobre 1945 à Jessore. Il quittera l'Indochine et le GB I/25 Tunisie en 1954 après 7 années complètes sur ce théâtre.
Je recherche de temps en temps des renseignements sur internet pour organiser à titre personnel ses souvenirs et ses photos. Cela m'a conduit à trouver sur votre merveilleux site des renseignements sur le GMEO, et comme je posséde 3 photos de Dakota portant l'insigne de "La Vache à Réaction" comme le nommait mon père, je crois qu'il est bon que je vous adresse ces photos pour les mettre à votre disposition.
La première montrant trois militaires devant le C47 date de mars 1946, probablement prise à Packsane, Laos. Si c'est le cas, il se pourrait que cet appareil soit le n°791, aujourd'hui exposé en état de vol au Lyon's Air Museum à John Wayne airport, CA, USA. (non affichée)
La seconde avec un groupe de personnes montre partiellement l'insigne de la Vache à Réaction. Non datée, probablement à Saigon TSN (Tan Son Nhut) vers 1946.

La dernière, avec une infirmière-convoyeuse, fut identifiée par mes soins, donc sous toutes réserves elle fut prise lors d'une escale en Inde (Calcutta ou New Delhi, eventuellement Karachi) sur le trajet Saigon-Le Bourget-Chartres en août 1947 avec comme pilote le Ltt Bouret qui trouvera la mort plus tard en Indo. Ce doit être le Dakota n° 476 356.


Voila ma maigre contribution au souvenir du GMEO [...] Frédéric ROBERT (Ancien pilote EC 3/7 et 1/7, 1986-1996) [...] (pris en compte )

 


BR 211 - Thierry Gehan (27/02/2016)

[...] A priori la BR 211 était en septembre 1918 avec le 2e Armée et dépendait du Parc n°5. J’ai trouvé dans le dossier 1A259 ce petit bout de papier, ce qui laisse supposer qu’ils ont bossé pour aménager leur terrain. Mais je ne sais pas encore lequel… ... [...]

(Rdlr)
Document anecdotique ...
(Source : SHAA "Les escadrilles de l'aéronautique militaire française" - Symbolique et histoire - 1912-1920)
Le Cne Claude Chamouton commande l'escadrille 211 de mai 1917 à début mars 1919
Stationnement durant la période citée (première quinzaine de septembre 1918) : Tangry
Rattachement : 417ème RAL (Régiment d'Artillerie Lourde)


Patrouille de l'Ecole de l'air - Guy Hopfner (27/02/2016)

(Archives)
[...] Suite à votre article sur la Patrouille de France (Air Actualités n°457) [...] ci-jointe, une série de photographies, prises sur la Base aérienne 109 de Tours, le 19 juillet 1959 ; le Cdt de Base le Col Philippe Maurin, la 30ème étant commandée par le Lcl Loridan et mon Escadron (le meilleur, évidemment), le fameux "Lorraine" commandé par le Cne Camper.
Paticipaient à cette journée, outre la Patrouille de France (*), une patrouille anglaise et les "Skyblazers" de l'US Air force sur F 100. Les Anglais étant équipés de Hawker Hunter ... si mes souvenirs sont exacts ...
Mais les "Fouga" de la Photo, pourraient bien être ceux de Salon dont vous parlez et qui pointaient déjà du nez [...]

Patrouille Ecole de l'air sur (Fouga Magister) en démonstration à Cognac - 19 juillet 1959 - © photo Guy Hopfner

(*) Patrouille de France 1959 : Mystère IV A de la 2ème escadre de chasse - Leader : Cne Bernard Capillon


34e escadre de bombardement - Patrick Véron (28/02/2016)

[...] Mon père, Jean Véron, a commandé le groupe I/34 en mai 1940 et la 34e escadre de fin 1945 jusqu'à la dissolution - Voir le Fana de l'aviation, hors-série n° 39 avril 2009.
Je viens de vous envoyer le journal de marche de la 34e escadre. Le fichier fait 28 mégaoctets. (placé ) (données à exploiter)
Je joins également un article très intéressant sur la présence des groupes de bombardement français à Villacidro (en italien). (à traduire et à prendre en compte)
Quelques photos un peu plus tard. [...]


34e escadre de bombardement - Patrick Véron (05/05/2016)

[...] Voilà, c’est tout chaud, je viens de la terminer, la transcription en texte du journal de marche de la 34e escadre en 1944-1945. Faites-en bon usage, ce dont je ne doute (pris en compte )

NdlR
Récapitulatif des éléments pris en compte :
- Journal de Marche de la 34e EB (période 1945-1946) format "pdf"
format "htm" (à enrichir)
- traduction de l'article italien "les Français à Villacidro"
- photos


ECE 05/330 - Mont-de-Marsan - Bernard Pailhas (07/03/2016)

[...] Vu sur la page Facebook de la BA 118 : Après l’ESTA 15.030, au tour de l’Escadron de Chasse "Côte d’argent" de changer officiellement de numéro mécanographique en "01.030" [...] (pris en compte )


Identification du Potez 39 - Mr Aurensan (08/03/2016)

[...] Dans son historique de la base d'Orléans, Mr Baillon présente en page 91 la photo d'un potez 39 du GAR 505 portant une décoration identique. L'insigne de fuselage peu visible sur votre photo serait donc peut etre une "tête de Jeanne d'Arc"... [...]

(Rdlr) Bien vu !!! Bravo pour votre perspicacité
Effectivement, il fallait voir "le triangle bicolore en avant du drapeau de dérive" page 91 (voir 1ère document ci-dessous)
L'insigne est celui de la page 89 (2ème document ci-dessous) moins les inscriptions
Cerise sur le gâteau : l'appareil de Jean-Paul Bonora numéro 98 (L 128) est recensé sur la liste non exhaustive page 88 (jointe également) :


Numéros des Potez 39 affectés au GAO/GAR 505 entre 1937 et 1939
Numéro
Matricule
5
L 005
16
L016
25
L025
45
L 075
47
L077
60
L090
61
L091
67
L097
90
L120
98
L 128

Donc : aucun doute ne subsiste ...
Les insignes peints sur les avions sont effectivement très différents des insignes métalliques portés par le personnel de l'époque. (pris en compte )

Une photo supplémentaire fournie par Olivier Baillon

Potez du GAR 505 en position délicate sur le terrain de Saran, on note que l'insigne peint sur le fuselage ne comporte pas d'inscription (Collection Rémi Baudru)
Source : Historique de la Base Aérienne d'Orléans-Bricy - 1932-1940 - Olivier Baillon

Portrait de Jeanne d'Arc avec inscription : En Avant ! Tout est vôtre - Orléans (page 89)





EC 3/11 Corse - Officier "Traditions" de l'EC 3/11 (15/03/2016)

[...] Une remarque au sujet des 2000 C aux couleurs du 3/11 sur votre site et en particulier celle de l'exercice Circaete : j'étais au 2/5 à l'époque et lors du retrait des RDI remplacés par des 2000-5, nous avons touché plusieurs avions qui rentraient de Djibouti. Avant d'être dépeints et mis aux couleurs de l’Île de France, ils ont fait de nombreux vols avec les marquages du 3/11. D'où leurs présences sur des images officielles ou de spotters. [...] (pris en compte )


EC 3/11 Corse - Officier "Traditions" de l'EC 3/11 (22/03/2016)

(Messagerie privée "Facebook" du 29 juin 2015)
[...] Petite question à laquelle vous avez peut-être une réponse (nous ne l'avons pas de notre côté) :
Savez-vous ce que représente et d'où vient ce qui semble être un F stylisé devant le S de SPA sur les insignes escadrilles de la SPA 69 et de la SPA 88 comme on peut le voir sur votre site ci-dessous ?
Merci d'avance ! [...]

(Rdlr)
Question intéressante à laquelle je ne sais répondre.
Rien du côté Moreau-Bérillon, rien du côté Albin Denis. Il faut poser la question au SHD-Air.
Une hypothèse cependant (qui n'engage que moi) :
Avant que soit formée la N 88 en mars 1917, ont existé :

- la MF 88 formée en 10/15*, elle débarque à Salonique le 1/12/1915 ; elle se dédouble pour former la MF 88 bis (placée ci-dessous) le 1/2/1916 qui reste en subsistance auprès d'elle jusqu'au 21/4/1916 (> MF 86) [16e CA brit.; 5/16 > 17e DIC/A. d'Orient; 11/8/16 > …/CAA]. Le 9/9/1916, elle donne naissance à une section mise à la disposition des troupes italiennes (active jusqu'au début 1917), rebaptisée F 388 le 15/9/1916.
- la MF 88bis formée le 1/2/1916 par dédoublement de l a MF 88 (citée ci-dessus) auprès de laquelle elle est en subsistance [17e DIC/CAA]. Elle passe en subsistance auprès de la MF 86 le 21/4/16. Dissoute le 20/6/1916.
J'ai vu écrit sur le livre "les escadrilles de l'aviation militaire 1912-1920 SHAA : escadrille 88 page 214 :
Ne pas confondre l'escadrille 88 (France) avec les escadrilles MF 88 et MF 88 bis (Orient) ==> Fiche Escadrille 504
Le problème n'étant pas nouveau : ce "F" est peut-être là pour cela. "F" pour "France". Mais j'insiste : "hypothèse" seulement

Pas vu de "F" pour la "69" mais, le problème est le même pour cette escadrille puisqu'il y a eu une "69" antérieure déployée en Italie.


Réponse Officier traditions 3/11 Corse :
[...] Permettez-moi d'apporter un peu d'eau au moulin :
Le SHD Air ne sait pas non plus......
En revanche il nous a fourni un très beau PDF comportant l'historique du 3/11 relativement complet, d'où sont extraites les images suivantes :
- pas de "F" sur ce chat-là (la première apparition du dessin grivois remonte pour nous au premier tour en Indochine du Corse mais nous n'avons pas de preuve de cela) ; en revanche sur le serpent, ça ressemble fort à un F :



- idem sur l'insigne homologué :



- alors que là, cette fois, le "Chat" est lui aussi concerné :



- idem sur ce vieux fanion :



- et sur les fanions actuels :



(Rdlr)
On ne peut pas se hasarder à une hypothèse similaire pour la SPA 69 et j'ai commis une erreur ci-dessus dans ma réponse précédente :
Contrairement à l'escadrille n° 88, une seule entité a été formée sous le numéro d'ordre 69 en octobre 1915, la N 69 créée à partir d' éléments de la BLC 5 (BLC pour BLériot de Cavalerie). Certes cette escadrille a effectué un séjour en Italie de fin 1917 à avril 1918 mais rien ne peut justifier ce "F" (placé devant) pour la distinguer d'autre chose.

Pas d'hypothèse pour celle-ci (sinon le mimétisme pour faire comme la SPA 88, l'escadrille sœur)
La Question reste posée ...

(voir suite développement de ce sujet )


Réponse de Guy Rufray (20/06/2016)
Concernant la question posée ci-dessus par l'officier des traditions de l'EC 3/11 Corse :
[...] Je ne crois pas qu'il y ait un F devant le S. Il s'agit plutôt d'un style d'écriture du S. Voici deux exemples de lettres gothiques utilisant cette figure stylistique sur plusieurs lettres (mais pas sur le S, certes) [...]







Traditions : décisions et évolutions diverses - Eric Cartigny (Armée de l'air) (31/03/2016)

CIET 340 EIE 400M :
A compter du 1er janvier l’ELA 53 qui était pressentie pour l’escadrille A400 M du CIET 340 devient escadrille "Opérations" du CIET 340 avec les escadrilles "Instruction" ( ELA 57) et escadrille "Standardisation" (ELA 46). (pris en compte )
(Décision n° 263/DEF/CEMAA/NP du 25 février 2016)

(travail en cours)









5e EC - Roger-Jacques Martinez - (02/03/2016)

Photo de la 5e escadre de chasse
[...] contribution à votre site, la photo en question a été prise le 15 Septembre 1939. Le Lieutenant-colonel Léon Nuville était à cette époque le commandant de la 5° Escadre, commandement qu'il a gardé jusqu'en 1940. J'ai plusieurs exemplaires de cette photo dont une avec les signatures des participants au dos (voir ci dessous la photo et son dos). Charles Léon Nuville ce vétéran de 14/18, aux 12 victoires a une histoire fabuleuse. Finalement très peu de personne le connait. Si ces documents vous intéressent, je peux vous envoyer des copies. [...] Je vous envoie une seconde photo (voir ci dessous la 2ème photo) qui est de la même époque : si par hasard vous identifiez quelqu'un soyez gentil de me le dire [...] (pris en compte )

(Ndlr)
Ajout de la biographie de Léon Nuville le 05/05/2016 (format "pdf")


Le 15 septembre 1939
De gauche à droite en suivant les plans verticaux successifs : Lt Cordier, Cne Reyne (nu-tête) - Cne Destaillac, S.Lt Faure, Cne Monraisse, Lt Meunier (nu-tête), Cne Sarault, Lt Houze (nu-tête), S.Lt Villacèque, Cdt Hugues, S.Lt Trémolet, Lt.Col Nuville, S.Lt Besson, Cdt Brantonne, Lt Huvet.

Zoom


Dos de la photo.


2ème photo :


(Rdlr) Concernant la première photo :
L'inscription au dos " X.. le 15 septembre 1939" me fait douter du lieu (peut-être X pour Xaffévillers)
Pour Léon Nuville, la seule information utile que je peux apporter : brevet n°3651, daté du 09/06/1916 - As de la SPA 57 et ayant commandé les escadrille SPA 154 et SPA 69 avant 1920. Sa biographie m'intéresse.

Concernant la deuxième photo :
Le lieutenant "aux valises", en rapprochant les deux photos en question, l'on s'aperçoit que c'est Christian Sarault (breveté à Avord, le 17 octobre 1929 sous le n°22744), il semble que cette photo symbolise son départ de l'escadrille SPA 3 à laquelle il a appartenu (à vérifier) : voir la stèle représentative de la Cigogne de Guynemer (que je n'avais pas vue au premier examen). (voir rectificatif ci-dessous)
Détail étonnant : l'intéressé porte un insigne d'escadrille qui semble ressembler plus à celui de la SPA 103 qu'à celui de la 103 (zoom), tout comme le personnage le plus à droite du groupe (zoom).
La photo est antérieure à celle ci-dessus dite de la 5e escadre, puisque sur cette dernière, Christian Sarault porte des galons de capitaine.

On retrouve le général de brigade aérienne Christian Sarault dans le magazine "Air Actualités" n°640 - avril 2011, page 60 :




Le général (2e S) Christian Sarault est décédé le 8 juin 1979.

(Ndlr : 04/04/2016)
Compléments concernant Christian Sarault (voir ci-dessus) :
- il s'avère qu'il a commandé l'escadrille SPA 103 à compter du 26 mai 1934, (source) : http://aeroplanedetouraine.fr/

"Le samedi 26 mai 1934, René Fonck vient à Tours pour remettre un fanion d’honneur à la Spa 103. Plusieurs autres grands pilotes de l’escadrille ont fait le déplacement : Haegelen, Battle, Ledeuil ainsi que le colonel d’Harcourt : « Ainsi nous remettons l’image de cet emblème, témoin de nos combats, de nos souffrances et de nos gloires, pour le transmettre nous-mêmes, à ceux qui viendront après nous »… C’est au lieutenant Sarault que Fonck remet le fanion tenu par le plus ancien pilote de la Spa 103, Brugère."
- pas de lien de ce pilote avec la 5e escadre de chasse ou plutôt avec le GC II/5 (les Groupes de Chasse étaient autonomes depuis le 1er mai 1939) sinon des relations de camaraderies.
- il a commandé le GC I/2 du 13 juin 1940 au 07/08/1940 (source) : http://www.cieldegloire.com/
Fallait-il des valises pour passer d'un commandement d'escadrille (SPA 103) à celui de commandement en second du Groupe I/2 ? "That is the question" ? La seconde photo semblait pourtant le suggérer.



Traditions des Escadrilles de l'Ecole de l'air - Bernard Palmieri (03/05/2016)

[...] J'ai récemment remis la main sur un document isolé, daté de 1936, dans lequel sont figurés les insignes utilisés par l’École de l'air et ses escadrilles à cette époque.
Le document est précieux car il donne des indications de couleurs ; curieusement, 2 insignes sont présentés pour la 6e Escadrille (on sait que l'oiseau rouge dansant a bien été porté sur avion).
Reste encore à savoir si les autres, issus de tradition d'escadrilles de 14-18, ont été fabriqués :
- celui de Ecole de l'air elle-même (il ne sera homologué que bien plus tard, après-guerre !) :



- 5e Escadrille (traditions de la VB 136) :


- 6e Escadrille (2 insignes, dont celui issu de la BR 250) :


- 6e Escadrille (2ème insigne ) :


- 7e escadrille (traditions de la BR 202) :


- 8e Escadrille (traditions du GB 1) :



8ème escadrille de l'Ecole de l'air - Olivier Baillon (04/05/2016)

[...] Voici un insigne qui ressemble fortement à la 8ème escadrille de l'école de l'air. [...] (pris en compte )




7ème escadrille de l'Ecole de l'air - Pierre Patris (05/05/2016)

[...] J'ai ce cliché de très mauvaise qualité de ce qui semble être la 7° escadrille. [...] (pris en compte )



Aéronautique Militaire 1914-1918 - Pierre-François Mary (06/05/2016)

Quelques corrections tout d'abord ;
- 3a (1914)
- 7 (1914)
- 10 (1914)
- 13 (1914)
- 37 (1915)
- 41 (1915)
- 60 (1914)

ensuite, j'ai fait un petit récapitulatif des aérodromes pour 1914 et 1915 (*), que je complèterai à mesure pour les années suivantes (1919 sous peu, mais sur un autre document), à placer en annexe, à mon avis. (pris en compte et intégré dans le système )



Escadron de tir 1/200 du 1er GMS - Bernard Palmieri (29/05/2016)

Je vous précise que les traditions des VB 137 et VB 135 ont été perpétuées, respectivement, par les 1ère et 2e sections (puis escadrilles) de l'Escadron de tir "Lubéron" d'Apt St Christol, du 03.11.1977 à la dissolution du Plateau d'Albion, le 01.09.1998, dates qui semblaient vous faire défaut. (pris en compte )

(GMS = Groupement de Missiles Stratégiques)

 


CIC Meknès (escadrille C1) - Mario Biancotti (20/06/2016)

Mon père ayant servi à Meknès d'avril 1944 à avril 1948, m'a dit qu'à son arrivée l'escadrille C1 utilisait des H- 75 .
Les P-40 sont arrivés bien plus tard dans cette escadrille et étaient révisés au parc de Meknès, les H-75 étant rapatriés en France après la libération. Les P-40 ont rejoints Meknès soit par la voie des airs pour ceux qui pouvaient se le permettre ou par la route. Il venaient d'horizons divers soit US, RAF et aussi d'anciens avions du La Fayette. Tous étaient de type F ou L, version à moteur Packard Merlin. Les plus abîmés recevaient un camouflage "maison" car ces avions venaient de connaître de longue période de "stockage" qui consistaient à les laisser à l'abandon dans des dépôts d'Afrique du nord. D'après la brochure Air-Britain Royal air Force Aircraft FA100-FZ999 la date de transfert des Kittyhawk IIA vers l'armée de l'air concerne le mois de mars 1945. La photo représente le Kittyhawk II FL294, ancien du squadron 3 de la RAAF où il aurait été codé CV- H. Un pilote, le sergent J. H. Hooke revendiqua une victoire probable à son bord le 14 janvier 1943 (Source A history of Mediterranean Air War 1940-1945 volume two chez Grub Street, londres 2012) (pris en compte )



[...] une autre photo concernant la fin de cet avion probablement en 1947 suite à une rupture de rotule lors d'un virage pour rentrer au parking, incident qui marqua la fin de carrière de nombreux P-40. Le tracteur est le Cletrac de l'escadrille Spitfire qui fut chargé de le récupérer. La photo est hélas de très mauvaise qualité. [...]



[...] Je ne sais pas si je vous avez fait parvenir ces trois photos. Il s'agit du Beaufighter RD833 qui fut le seul à avoir volé semble t'il pour le compte de l'Armée de l'air et qui était de passage à Meknès fin 1945 et d'un Junkers 88 lui aussi de passage sur la base :





Junker 88 (AAB1) de passage à Meknès - au deuxième plan Junker 52 (AAC1) - unités à déterminer ?
(AAB = Ateliers Aéronautiques de Boulogne)



AAB1 n°18 - Jean-Paul Bonora (21/06/2016)

[...] Voici le pedigree de l'AAB.1 n°18 d'après le livre de Pierre Dumollard :
version A-14 du Ju 88 ;
- EPS 1/81
- CEAM d'octobre 1946 à février 1947, puis stocké à Nantes-Bouguenais.
- CEV, section armt, a/c 1948, Acc. 23/01/1949 ...
- réformé le 05/02/1952.
En page 61 on le voit sur une photo (non datée) prise à Sidi-Ahmed lors de la visite du Ministre de l'Air, il porte l'insigne de l'EPS 1/81.
J'en conclus que la photo de Biancotti est postérieure à son affectation à l'EPS et antérieure à avril 1948 (départ de Meknès de Mr Biancotti).
Comme on ne voit aucun appendice exotique et typique du CEV, je suppose que la photo a été faite durant son affectation au CEAM.
Seul Mario Biancotti pourrait nous préciser la date de prise de vue. A propos de son Père, je l'ai connu dans les années 80 quand je faisais partie des "Ailes Anciennes" au Bourget. Difficile de rencontrer quelqu'un de plus sympathique et avenant que cet homme, qui plus est doublé d'une réputation de mécano de première et passionné à l'extrême. [...]


ER 1/33 Belfort - Catherine Soleille (18/06/2016)

[...] orthographe du patronyme Soleille [...] (pris en compte )


EC 2/7 Nice - Joël-Pol Steff (07/07/2016)

[...] Je me permets de vous signaler une petite erreur dans l'historique du GC II/7 pour la période du 17/11/1951 au 01/12/1961. Vous indiquez comme équipement le Vampire Mk IV. Or De Havilland n'a jamais construit de Mk IV qui était un projet à moteur Nene. L'Armée de l'air a été équipée avec de Mk I (30 exemplaires), des FB.5 (90 exemplaires) livrés par l'angleterre et 67 FB.51 assemblés par la SNCASE, avant que celle-ci ne développe le SE.530 Mistral ... Merci encore pour votre site qui est magnifique et une superbe source d'informations historiques. [...] (pris en compte )


EPS II/589 - Daniel G. (24/07/2016)

[...] J'ai consulté la page des GAO de votre site, [...] afin de voir et vérifier la présence dans cet inventaire d'un insigne que je possède qui appartient à l'histoire de mon régiment, le 68ème régiment d'artillerie d'Afrique (01360 La Valbonne).
En effet durant la seconde guerre mondiale, les régiments d'artillerie mirent sur pied des pelotons d'observation aérienne équipés de Piper afin de compléter les équipes d'observation au sol. Ces unités peu nombreuses comme celle du 68 réalisèrent des insignes souvent en nombre limité et numéroté, ce qui doit en faire des insignes fort rares. J'ai eu la chance d'avoir trouvé un exemplaire, numéroté 39, ayant appartenu au chef de corps de l'époque et ayant séjourné depuis la fin de la guerre dans une boîte ! De ce fait je suis certain de son authenticité.
L'insigne du GAO de la 1ère DB a très certainement été réalisé en Algérie ou stationnait cette unité au début de l'année 1944 et avant le débarquement de Provence, pour preuve le chef de corps (Colonel Rousset), collectionneur d'insignes artillerie avant l'heure, possédait cet insigne dans ses affaires avant d'être tué au combat le 24 août 1944 lors de la libération de Marseille, c'est à dire 9 jours après le débarquement. Cet insigne dormait avec une centaine d'autres dans une boite détenue par sa fille depuis la fin de la guerre.
Je vous faire parvenir en pièces jointes, les photos recto et verso de cet insigne très proche du dessin issu de l'ouvrage du CES Moreau-Bérillon. Effectivement à l'origine ce GAO était une unité de surveillance côtière stationnée au Maroc.
Il mesure 30,7 mm de diamètre et 1,5 mm d'épaisseur, peint à la main et de fabrication artisanale probablement. (un léger éclat de peinture bleue sous la lorgnette ou longue vue). [...] (pris en compte )



2ème RAC - Spad 81 - Jean-Paul Bonora (01/08/2016)

[...] Pour le Spad 81 n°60 au premier plan, la chimère de la 65 et au second plan le casque de Bayard et pas l'inverse comme tu l'as marqué sur ton site. [...] (pris en compte )


2ème RAC - Spad 81 - Guy Rufray (16/08/2016)

Les Spad 81 de la photo de Mr Martinez portent tous les deux la chimère de la Spa 65. Ci-joint l'insigne complet sur Spad 81 ; j'ai encadré la partie visible sur l'avion en arrière-plan. A ma connaissance, la Spa 15 n'a jamais reçu de Blériot-Spad 81, elle volait sur Spad XX. (pris en compte )



Insigne A 1300 - Jean-Loup Frommer (25/09/2016)

[...] A 1299 - Escadron de chasse 1/7 "Provence" - Saint-Dizier
à signaler pas de légende pour l'insigne A 1300 qui je pense est un insigne de Solenzara [...] (pris en compte )

(Rdlr) Précision complémentaire



Appellations à corriger - Christian Maillot (05/10/2016)

[...] Suite à identification, ce jour, d'un insigne d'escadrille de l'armée de l'Air, sur le site " F-I-M " et vérification sur votre site, je vous signale que les escadrilles VR 551, MF 55, SAL 8 et SAL 105 appartenaient à la 2° escadre aérienne du Nord marocain (et non Nord Maroc) et les escadrilles F 553, F 554, VR 555 et F 558 à la 3° escadre aérienne du Sud marocain (et non Sud Maroc).[...] (pris en compte )

(Rdlr) source des précédentes appellations : travaux "Moreau-Bérillon".

 


Martin 167 GB I/61 - Yvon Thomas (18/10/2016)

[...] Pour le lieu de cette photo, cela pourrait être BLIDA (Algérie) ?
cf site BA 140 base aerienne Blida et en particulier les photos du PC base [...] (pris en compte )


21ème RABN - Guy Rufray (20/11/2016)

[...] Dans L'aviation française de renseignement et de bombardement Danel & Cuny écrivent p. 61 : "Au début de l'été 1930, contrairement aux prévisions antérieures, le 33e RAM ne fut pas stationné à Toulouse lors de son retour d'Allemagne. Deux de ses groupes furent, notamment, affectés en renfort du 21e RAB tandis qu'un troisième formait un groupe autonome d'observation."
Je ne suis pas sûr que ce soit tout à fait exact. J'ai relu Hommage aux ailes lorraines de Henri Cantener (voir scan ci-joint). Pour lui l'arrivée du 33e RAM, réduit à 2 groupes au lieu des 5 précédents, est un renforcement de la base aérienne plutôt que du 21e RAB, le 33e RAM semble rester totalement indépendant du 21e RAB. Cantener était pilote, il a fait toute sa carrière à Nancy, notamment au 21e RAB. Il était sur place et a vécu cet épisode.
J'en profite pour te donner quelques dates trouvées dans ce livre :
A sa création, le 21e RABN vole sur Farman F.50 à Malzéville. Une section d'entraînement au pilotage est constituée à cette époque.
En 1921, le gouvernement décide l'occupation de la Ruhr, le 21e RABN reçoit l'ordre de s'implanter à Duren. Les premiers avions partent le 23 mai , les autres rejoignent l'Allemagne le 11 juin mais tout le régiment retourne à Malzéville trois semaines plus tard.
Il perçoit ses premiers Breguet 16 en octobre 1921.
Le régiment déménage à Essey-les-Nancy en mai 1926 et est aussitôt transformé sur Farman F.60. En Mai 1928, il est doté de LeO 20 mais il continue à utiliser quelques Goliath et Breguet 16 jusqu'en 1929.
Les premiers Bloch 200 arrivent début 1935. Le Breguet 19 semble n'avoir été utilisé que par la section d'entraînement, je n'en trouve pas trace dans les escadrilles du 21e RAB. [...] (à prende en compte )
Sections d'Entraînement - 21ème RABN - Guy Rufray (20/11/2016)

Concernant la photo placée ce jour
[...] Dans Hommage aux ailes Lorraines, Cantener publie une photo et parle de l'accident des deux Breguet 19 sur le terrain d'Essey-les-Nancy :
"Quelques semaines plus tard [donc en juillet 1933 - ndlr], un incident des plus spectaculaires se produit au cours de vols de perfectionnement.
Le Breguet 19 de l'escadron d'entraînement, piloté par le sergent Sauvignet avec l'adjudant Chenal comme moniteur, venant d'atterrir, s'immobilise sur la piste pour laisser se poser un autre Bréguet 19.
Mais, dans sa ligne de descente, le sergent Miribel, pilote de ce deuxième Bréguet 19, n'a pas remarqué la présence de l'appareil immobilisé au sol et effectue son "arrondi" qui se termine par l'atterrissage sur le plan supérieur du Bréguet 19 au sol.
Les deux avions restent accrochés, l'un sur l'autre, et c'est par un heureux hasard qu'il n'y eut aucune victime."

J'avais deux photos de cet accident mais on ne voyait pas l'insigne du Breguet de dessous. Cette photo et ce texte confirme donc que l'insigne est bien celui de l'escadron d'entraînement du 21e RABN. [...] (pris en compte )



Photo EC 1/2 Cigognes - Dijon - Yvon Goutx (23/11/2016)

[...] Une petite correction s’impose dans une légende de tes photos. Je parle de celle qui regroupe les pilotes de l’EC 1/2 “Cigognes” autour de Jean-Philippe Douin, en 1971 (en combinaison haute perfo). Régnier n’est pas la bonne écriture. Il s’agit de Gérard Resnier, (AD 67) qui a commandé après le 2/13 et la 33e ER ... pour terminer sa carrière général d'Armée Aérienne et Inspecteur Général des Armées. [...]
Par ailleurs, je confirme la contribution de Jacques Sablé [...] concernant Trahand. [...] (pris en compte )


LeO 20 Bn3 n°?80 - 6ème escadrille (F 119) du 21ème RABN - Nancy-Essey - Vincent Borella (08/12/2016)

[...] La photo du LeO 20 de la F119 était légendée au dos : "Guéret atterrissage de nuit par la brume octobre 1931", comme je vous l'indiquais dans mon message d'envoi de cette photo, ce qui répond à votre question : date? [...] (pris en compte )


 


Breguet 14 A2 - Rif 1925 - forum "www. aviation-ancienne.fr" (09/12/2016)

Une demande d'identification a été ainsi formulée sur le forum "www. aviation-ancienne.fr" le 26 nov 2016 :
[pseudo "Alban"...] Je souhaiterais identifier l'insigne peint sur le fuselage de ce Breguet 14 A2. L'appareil appartient au 37ème Régiment d'aviation, basé au Maroc en 1925 pendant le guerre du Rif. Peut-être saurez-vous m'aider à le retrouver ...
https://images-03.delcampe-static.net/img_large/auction/000/072/518/972_001.jpg?v=0 [...]

(Ndlr) La photo est legendée : "Taza Le 13 Octobre 1925 - Atterrissage du Lieutenant Loth "
L'insigne resssemble fort à celui du GAO 585 de Sétif
Pure Hypothèse : Le GAR/GAO n'ayant été créé qu'en 1937, ce qui pourrait nous amener à penser que cet insigne aurait pu être porté précédemment par les avions de l'escadrille n°549 de Sétif, escadrille qui a justement été intégrée 14ème escadrille du 37ème RAO en renfort de la Guerre du Rif.


Breguet 14 A2 - BR 246 - Guy Rufray (18/12/2016)

[...] A propos de la photo du Breguet 14 de la R XI 246 envoyée par Jean-Paul, il s'agit d'un modèle assez rare (50 exemplaires construits à l'Armistice), le Bre 14 Ap2 à moteur américain Liberty. C'est le n° 9089 parfaitement lisible sur la photo jointe. [...] (pris en compte )
Zoom sur l'empennage de l'appareil (replacé dans le bon sens de lecture)